Un jour, en revenant de Quimper au volant de sa nouvelle voiture, Jules Guérec, riche patron-pêcheur, renverse un petit garçon et le tue ; il s’enfuit, paniqué. L’essentiel pour lui est de cacher l’accident à ses deux sœurs aînées, Céline et Françoise, « les demoiselles de Concarneau » . Englué dans ses mensonges, il cherche à secouer le joug familial, en se prenant d’amitié pour la famille de sa victime, il engage à bord d’un de ses bateaux, Philippe, l’oncle simple d’esprit et rencontre en cachette Marie, la mère du petit garçon qu’il s’imagine petit à petit aimer. Mais les demoiselles refusent de le laisser les quitter pour une autre femme et décident de se battre pour le « sauver » . Céline, la sœur cadette, devine que le mystérieux meurtrier de Joseph le petit garçon n’est autre que son frère...
« Simenon a donné ici l’une se ses descriptions les plus réussies de la vie de province, avec ses violences cachées ; le magasin des « Demoiselles de Concarneau » reste un des plus jolis « tableaux du genre » qu’il ait peints.