A la fin du XIXè siècle, à Iasnaia Poliana, vivait, tout près de la demeure cossue de Tolstoï, une paysanne, Anissia. Une « moujik » comme des millions d’autres, qui, un jour, a raconté sa vie au grand écrivain. fasciné par ce « cœur simple » dont la réalité dépassait sa propre fiction, Tolstoï a décidé d’écrire ce récit. Le voilà, dans toute sa rudesse et sa poésie. Voilà Anissia, symbole même de la femme russe, dans toute sa misère et sa dignité, sur qui repose toute l’organisation de la famille. Son histoire est bouleversante, fascinante.