Journal L’Union article, publié en ligne le 11/06/2022

Pour les amoureux de la navigation comme tous les curieux, ce livre est un trésor.
Pour son seizième coup de cœur, le bouquiniste Jean Maigret, à la tête de la bouquinerie d’Argonne, propose de découvrir l’œuvre du navigateur Éric Tabarly, Victoire en solitaire.
Il y a vingt-quatre ans, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, Éric Tabarly disparaissait en mer d’Irlande, passant par-dessus bord lors d’une manœuvre de voile sur Pen Duick I, en route pour l’Écosse.
Cette disparition mettait fin à un parcours nautique exceptionnel commencé en juin 1964, lorsqu’il gagne la transatlantique en solitaire organisée et dominée jusque-là par les Anglais.
Ce livre relate cette course, depuis la conception de Pen Duick II, bateau léger, construit en contreplaqué, jusqu’à son arrivée triomphale à Newport après vingt-sept jours de navigation.
Une légende était née qui allait entraîner dans son sillage toute une génération de navigateurs et concevoir des bateaux exceptionnels, jusqu’à cette tragique nuit du 12 juin.