Marqué par la mort récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis, au nord de l’Ecosse, car un meurtre vient d’être commis selon le même scénario que celui sur lequel il travaille à Edimbourg.
La tempétueuse île de Lewis de son enfance semble sortie d’un autre temps. On se chauffe à la tourbe, on pratique le sabbat chrétien, on parle la langue gaélique. D’autres traditions particulières y perdurent, comme cette expédition organisée chaque été, qui conduit un groupe d’hommes sur l’îlot rocheux et inhospitalier d’An Sgeir où ils tuent des milliers d’oiseaux nicheurs destinés à la consommation. Dix-huit ans auparavant, Fin a participé à ce périlleux voyage initiatique. Il a ensuite quitté l’ile et n’y est jamais revenu. Retourner là -bas, c’est retrouver ses amis d’enfance, un premier amour, quelques camarades d’école de sinistre mémoire ; c’est surtout prendre le risque de laisser surgir les souvenirs, de découvrir à quel point on n’a rien oublié.
Un roman sombre et tourmenté qui ne laisse pas indifférent, notamment le lecteur que je suis.