Pierre Jakez Hélias a écrit le plus grand livre sur la paysannerie française, Le Cheval d’orgueil.
Dans Le quêteur de mémoire, il nous donne les clés de sa recherche.
Comment un enfant pauvre, très pauvre, mais non pas misérable, prière de ne pas confondre !, né dans une famille d’ouvriers agricoles et dans un milieu où la langue quotidienne était le breton armoricain, l’oralité la règle, a dû affronter différentes épreuves qui ont fait de lui un professeur de lettres classiques et un écrivain de renom international ?
Comment il a résisté aux tentations du reniement ; comment il a dominé les hasards et les nécessités de son existence pour se consacrer à l’inventaire, de village en village, des caractères de la culture bretonne ?
Comment, sans relâche, il a poursuivi sa quête et quelle méthode il a mis au point pour fouiller la mémoire de cette grande civilisation celtique ?
Ce livre nous fait saisir éloquemment la démarche si originale de l’auteur devenu lui-même conteur, le conte étant la forme la plus achevée de l’oralité.