Sait-on que Maupassant a été un voyageur impénitent ? L’inconnu d’un ailleurs baigné d’eau et rutilant de soleil était pour lui une invitation à l’oubli, une promesse de repos.
Pour lui, la mer et les voyages sont des espèces de porte « par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplicable qui semble un rêve ». L’appel du large, du lointain, voilà à quoi ressemblent ces contes. Du Mont Saint-Michel à l’Orient africain, tous ou presque relèvent d’une divination de la nature ensorcelante.
Sur la cinquantaine de contes que rassemble ce volume, près de la moitié se déroulent dans des pays de soleil et plus de quarante cèdent aux vertiges de l’eau.