Ce coup de cœur est dédié à Marcel Cabut décédé dernièrement. C’était son roman préféré, étant lui-même origininaire du Jura il me semble et il m’a parlé longuement de ce livre qu’il m’a acheté souvent pour offrir à des amis, lors de ses nombreuses venues à la bouquinerie.. Voilà ce qu’en disait Clavel lui-même : « Si ce roman a jailli de moi d’un trait, c’est à la manière du sang qui coule d’une blessure. La dernière ligne écrite, j’étais comme vidé de vie. » Il est vrai qu’il atteint là une force tragique, une puissance et une maîtrise uniques. L’intensité du drame est à la mesure de sa brièveté. A découvrir en souvenir de « Marcel ».