Quand des milliers de poilus arrivèrent dans le coquet village de Florent, au cœur de la forêt d’Argonne, les habitations existantes se révélèrent rapidement insuffisantes. Les abris complémentaires nécessaires purent être construits à la hâte, grâce à la profusion de matière première.
Le contraste était grand entre l’exploitation forestière en temps de guerre, par des centaines de gardes provenant des diverses régions régions sylvestres de la France, et celle que la population de l’Argonne, formée surtout d’ouvriers bûcherons, équarrisseurs, scieurs, fendeurs et charbonniers, effectuait en temps de paix..
Puis, le cantonnement à peine terminé, les hommes reçurent l’ordre de se rendre dans les tranchées. Le sergent Gérin, héros du récit, fit ainsi pénétrer sa section dans la tranchée de repos où les hommes rangèrent leur matériel, en attendant le moment tout proche de commencer un genre de lutte qu’ils ne connaissaient pas encore. Le cimetière de La Chalade, attenant à l’église, ne put bientôt plus accueillir les sépultures... Réédition d’un livre paru en 1916, en vente à la Bouquinerie de l’Argonne, 36 €