J’ai appris, à mon retour de vacances , dans l’Union de dimanche, la mort de Michel Malinovsky. Certes, pour beaucoup ce nom ne dira rien. Ce fut un grand marin. Il est connu pour son combat pour gagner la route du Rhum. Il porte le deuil du monocoque, en course tout du moins, car il fut celui qui a perdu la première route du Rhum en 1978. Il disposait alors d’un monocoque de 21 mètres, ce qui était grand pour l’époque, et fut battu de 98 secondes par Mike Birch monté sur un trimaran... En revanche, l’intérêt de ce livre réside dans le fait qu’il raconte une destinée. Michel, enfant d’émigrés russes a toujours vécu sur l’eau. Son père et sa mère rafistollent un bateau. Chez leur fils on verra naître la passion de la mer et de la course qui l’amènera... en seconde position derrière un ovni jaune qui annonçait la suprématie des catamarans et trimarans dans les courses transocéaniques.