La Bouquinerie de l’Argonne
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Claude Mescouli, deuxième exposition
Du 23 au 31 octobre 2004 / 10ème exposition
samedi, 23 octobre 2004

Le peintre Claude Mescouli a exposé à la salle des fêtes de Hans du 23 au 31 octobre. Paysages du Jura et du midi de la France constituent ses sources d’inspiration, Champenois d’adoption, Claude Mescouli était invité la salle des fêtes de Hans, par son ami Jean Maigret, bouquiniste dans ce village argonnais.
« J’adore venir ici. On est bercé dans un univers de livres. J’adore ce petit pays même si je n’ai pas la vocation de venir exposer dans des petits villages  » , confie celui qui vient déballer ses toiles pour la seconde fois dans cet endroit qu’il porte dans son cœur. « Lors de ma première exposition, en juin 1999, c’était chaleureux, sympa. Je suis dans une famille. C’est festif et la peinture doit rester festive. »
Il se souvient aussi être venu loger dans le village, en 1959, à l’école avec des instituteurs du coin. Une occasion pour ce bon vivant de retrouver des personnes qu’il a pu apprécier et des amis.
Mescouli expose dans de nombreuses galeries d’art dans l’Est, en Bretagne, en Normandie, à Marseille, à Toulon, dans des grands salons parisiens. La passion pour la peinture lui est venue à l’âge de 14 ans. Etant jeune, il a rencontré de grands artistes reconnus comme l’illustre Giono. « J’ai eu la chance à l’âge de 15-16 ans d’entrer dans cet univers  » , explique-t-il. Une belle porte d’entrée pour Mescouli, qui s’est ensuite forgé auprès de grands maîtres de la peinture.

« Je préfère la neige au soleil  »



   

Ce peintre professionnel, l’une des pointures de la région, préfère s’inspirer de son Doubs natal ou encore des paysages du midi de la France ou il se rend régulièrement.«  je préfère la neige au soleil » ,fait-il remarquer. Du relief enrobé de son blanc manteau, jusqu’aux paysages vallonnés irradiés par des tons chauds (jaune, rouge et orange), ses tableaux sont paisibles. Au loin, au sommet, derrière des arbres, se dressent souvent des maisons pittoresques blanchies à la chaux dominant cette nature chatoyante. « Je fais une peinture plaisir, avec des sentiments de l’affectation. J’essaie d’apporter un peu de sérénité. Il y a déjà assez de choses atroces dans ce monde » , raconte cet artiste figuratif du bonheur, de la douceur et de la simplicité.

A partir de touches de peinture d’acrylique, sur une palette de 12 couleurs seulement, il inonde la toile de ses souvenirs. « Je fais des taches » , dit-il en toute simplicité. Les lieux n’existent que dans l’imaginaire de l’artiste.
Ils sont un concentré de bribes de paysages qu’il croque. Quand il revient de ses voyages et déplacements, rempli d’odeurs et de souvenirs, il matérialise cette ambiance sur ses toiles, depuis son atelier de Saint-Memmie. « La peinture, c’est une école de liberté. J’évite d’avoir des contraintes » , explique-t-il. Là , il s’adonne à coups de pinceaux furtifs à sa toile, cherchant à y mettre toute son âme.


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