Martin Gray a quarante six ans quand ce livre paraît en 1971. Il a subi les épreuves les plus atroces. Trois fois la mort a frappé à ses côtés les êtres qui lui étaient chers, le laissant seul survivant : sa mère et ses frères tués dans la chambre à gaz de Treblinka, son père abattu sous ses yeux à la tête des insurgés du ghetto de Varsovie. Le 3 octobre 1970, sa femme Dina et ses quatre enfants mouraient dans l’incendie de forêts du Tanneron. Martin Gray a voulu qu’un livre rende hommage à la mémoire de ceux qu’il a perdus, à la mémoire aussi de tous ceux qui ont disparu comme les siens. Son récit, recueilli par Max Gallo, est l’un des plus bouleversants qui se puissent lire.