A l’heure où l’on redécouvre Albert Camus, anniversaire des 50 ans de sa mort oblige, et où on s’interroge sur son entrée au Panthéon, relisons « La Peste » bonne approche de cet écrivain-Prix Nobel, quand même.
Une terrible épidémie de peste s’abat sur Oran. Le docteur Rieux en décrit la progression. Aidé de plusieurs hommes, Rieux lutte, révolté par la mort qui progresse. Elle bouleverse toutes les valeurs, oblige à des mesures inhumaines. Une fois l’épidémie enrayée, Rieux se retrouve seul, conscient de la précarité de la victoire. Camus a magistralement montré que contre l’absurdité d’un fléau, la fraternité est la seule révolte.