Ce livre est une réédition du livre publiéen 1898 par Paul Victor Stock. Ecrit dans le feu de la passion, à la fois fresque historique, roman épique et témoignage de première main, l’ouvrage de la « Vierge rouge » de la commune méritait cette réédition. Voilà ce que disait l’auteur à propos de Louise Michel : « La Louise Michel que j’ai connue avait un visage masculin, taillé à coups de serpe, des yeux francs exprimant une grande bonté, une voix d’une douceur extraordinaire ; le front très haut, les cheveux très grisonnants, tombant sans apprêt, en boucles tout autour de la tête. Entièrement de noir vêtue, coiffée d’un chapeau informe, habillée à la »six-quatre-deux« , la jupe ajustée au hasard, sur le côté ou le derrière devant. Malgré cet ensemble disparate, elle était d’emblée sympathique, et on avait instantanément l’impression que cette femme, »la bonne Louise", était quelqu’un.